Les événements festifs peuvent perturber le rythme de vie de votre enfant mais cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas y participer, au contraire ! Assurer un moment d’amusement est possible avec toujours quelques règles et de la modération.
Les règles d’or à suivre…
Lors d’un goûter d’anniversaire, votre enfant pourra manger comme les autres, mais sans excès de produits sucrés ! Tout en se faisant plaisir et avec un peu de bon sens, vous pouvez proposer à votre enfant une part de gâteau, une poignée de bonbons et consommer une boisson sans sucre.
S’il est très demandeur de confiserie, suggérez-lui de manger un seul bonbon et de garder les autres pour une prochaine fois. Ce reste peut faire office de dessert pour un autre repas par exemple.
Sachez que pendant ces occasions de fête, votre enfant aura tendance à davantage bouger avec ses amis. Suggérez aux invités quelques jeux sportifs pour qu’ils puissent se dépenser, ce qui permettra de modérer l’augmentation de la glycémie de votre enfant.
Quelques astuces pour les gâteaux d’anniversaire
Vous pouvez acheter dans le commerce : un gâteau au chocolat, des muffins aux pépites de chocolat, une tarte aux fruits rouges, un cheesecake au fruit de votre choix… tout en veillant bien sûr à l’étiquetage nutritionnel. Vous pouvez également préparer vous-même le gâteau en faisant participer votre enfant par exemple.
Utiliser des édulcorants tels que l’aspartame (édulcorant de synthèse) et la stévia (édulcorant naturel) à la place du sucre pour alléger le gâteau. En général, remplacez 50 g de sucre par 3 cuillères à soupe d’édulcorant (soit 1,5 g).
Vérifiez bien sur l’étiquette que votre édulcorant résiste à la chaleur de la cuisson pour pouvoir les intégrer dans vos préparations culinaires. Attention tout de même, cela ne veut pas dire que votre enfant peut manger deux fois plus de gâteau !
Petite astuce : réduisez de moitié les quantités de sucre indiquées dans les recettes !
Pour finir en toute sécurité la journée de fête, vérifiez la glycémie du soir de votre enfant pour voir s’il est nécessaire de corriger avec l’insuline.
Agathe V, diététicienne-nutritionniste